Rechercher dans ce blog

samedi 23 mars 2013

D'où viens-tu Tonton ?

Juin 1978 : Naissance au Mans.

1984 : Premier contact conscient avec le rock & roll : découverte des Beatles lors d’une retransmission sur Antenne 2 du concert des Beatles au Shea Stadium de New York en août 1965. 

1987 : Commence à jouer de la guitare. 

Octobre 1993 : Entre à la Compagnie TDM et forme le groupe Squönk. Premières expériences de la scène. Après des débuts anodins et impersonnels, Squönk trouvera son style, entre hard-rock et rock symphonique. Les textes, en français, évoquent tantôt le spleen baudelairien, tantôt la déjante des surréalistes rock. Le groupe se fait la main lors de représentations à la Salle des Concerts, dans quelques bars du Mans et sur trois tournées (Vallée de la Maurienne, Isère).

Juin 1996 : Obtient, dans des conditions mystérieuses, un baccalauréat de spécialité littéraire.


Septembre 1996 : Dissolution du groupe Squönk.

Octobre 1996 : Entre à l’Université du Maine, en faculté d’Anglais.

Décembre 1996 : Forme un nouveau groupe, Placebo. Apprend quelques mois plus tard l’existence d’un trio britannique portant le même patronyme. L’orchestre, renommé ‘Original Placebo Rizem & Blouze’, n’aura qu’une existence très brêve, pour un unique concert, mais se sera bien amusé sur une fusion rigolarde de blues, de jazz, de rythm & blues et de rock.

Février 1997 : Forme Ummagumma, s’assure que le nom n’a jamais été utilisé (ni par un groupe, ni pour un album du Pink Floyd) et commence à travailler sur une nouvelle formule. Avec Laurent Hoarau (claviers), Emmanuel Rémond (basse), Constance Luzzatti (harpe, vocaux), il développe les principes d’une musique à la croisée du classique pour la rigueur du ‘tout-écrit’ et les ambiances symphoniques, du rock pour le son, et des musiques progressives pour l’esprit. Le style d’Ummagumma pourrait être qualifié de ‘rock de chambre’, entre atmosphères aériennes et planantes, invitation à la rêverie et aux voyages intérieurs, poésie et symphonisme exclusivement instrumental. « Leurs compositions s’enroulent doucement autour de vos oreilles pour vous emmener dans des contrées musicales encore peu explorées par ici. […] Et pourtant Ummagumma, outre le fait d’emprunter à la magie du Floyd pour le choix du nom, n’a rien de commun avec ce qui a déjà été fait. Rarement l’inspiration d’un groupe local n’aura été aussi personnelle. » (Ouest-


Janvier 1999 : A l’étroit dans le cadre de « Carnet B », crée sa propre émission, « Progfest » sur Radio Alpa, en partenariat avec Denis Salle, et ouvre sa collection de disques à ce programme hebdomadaire consacré à l’histoire du rock psychédélique et progressif. L’expérience prendra fin à la rentrée universitaire suivante, à son intégration de l’IUFM d’Angers.

Eté 2000 : Découvre le site web québécois « La Fontaine de Salmacis », et propose ses premiers articles sur le thème du rock progressif européen. Plus de quarante chroniques seront ainsi publiées, traitant du genre progressiste à travers ses représentants français, britanniques, allemands ou italiens.

Rentrée 2001 : Envoie bouler IUFM et Education Nationale pour vivre la grande aventure du dispositif Contrat Emploi-Jeunes dans la Cité des Chimères. Devient ensuite fonctionnaire territorial et mange enfin à sa faim.

2002 : Rejoint le collectif E3P (ex-L’Atelier) pour la reprise du légendaire fanzine manceau « Bazars ». Commence une série sur le thème du rock français de ses origines à nos jours, parallèlement à quelques billets d’humeurs et autres articles loufoques.

Janvier 2003 : Parution du premier volume de la série « Le Rock d’En Sarthe », consacré au légendaire groupe manceau Satan (lequel a déjà fait l’objet d’un article dans « Exit », puis dans « La Fontaine de Salmacis »). Cet ouvrage fait partie des réalisations du collectif E3P, dans une démarche orientée vers la démocratisation des supports littéraires, avec la publication de petits livres de poésie, bandes dessinées, essais, critique musicale. Le livre reçoit un accueil enthousiaste du public et de la presse : « Les amateurs de rock d’hier ou d’aujourd’hui devraient trouver leur bonheur en parcourant les cinquante pages de ce premier épisode d’une série que l’on espère longue. » (Ouest-France, 30/01/03) « Toute l’histoire de ces groupes est contée avec enthousiasme par Julien Thomas dans « Satan – Le Rock d’En Sarthe, Tome 1 », livret dont le format minuscule plaira aux anciens lecteurs de Spirou » (Jukebox Magazine, n°189, mars 2003).

2003-2005 : Parallèlement à des recherches concernant la scène rock sarthoise des années 60-70, et la rédaction d'articles sur plusieurs groupes (Ramsey Set, Collectors, Sparks, Shouters, etc), termine l’écriture d’un recueil de nouvelles, « La Conjuration d’Aubois », entre fiction et essai, sur les thèmes de la recherche métafictionnelle, des manipulations mentales, du psychédélisme et du rock symphonique. Une adaptation sonore est à l’étude.
Juillet 2004 : Fait la rencontre de Jean-Pierre Leguay, ancien bassiste-chanteur des Sparks et des Shouters, légendes des bals rock dans l'Ouest de la France dans les années 1960-70. A l'invitation de ce dernier, rejoint les C.C. Riders, groupe de rock & roll vintage dans la grande tradition des pionniers du genre, avec Gérard Audiget (piano, orgue Hammond) et Sylvain Galesso (batterie).

Mai 2008 : Inaugure un blog consacré au groupe Heaven Road / Satan / Ciel d'Eté, déjà mis à l'honneur dans le premier tome de la série « Le Rock d’En Sarthe ». Ce site propose une série d'articles revenant sur le parcours du groupe, ainsi que des photos et des extraits sonores. Il est prévu que la finalisation de cette démarche intervienne d'ici quelques années sous la forme d'un ouvrage de référence, "Histoire d'Un Espoir".

Décembre 2009 : Enregistre un premier EP 5 titres sous le nom d’Oncle RRRouliane, "Oncle RRRouliane Is Back", dans lequel il règle une bonne fois pour toutes leur compte aux anges with a little help from Dali, jette les bases de la technique de guitar pudding, convoque Moussorgski et Freddie King pour un clash amical, et dévoile son affection pour la volcanologie hawaïenne.

Septembre 2010 : Fonde avec Laurent Montero (basse) et Sylvain Galesso (batterie) le trio rock The Fusebreakers, spécialement taillé pour les bars, et au sein duquel il revient à ses premières amours, le rock, le blues, la soul. APrès avoir fait ses premières armes sur diverses scènes locales puis nationales, le groupe enregistre un premier EP 5-titres, "Heart Soul & Balls", manifeste de gros son rock & roll vintage.

Aucun commentaire:

Enregistrer un commentaire